Le patron de Tesla, Elon Musk, à la Maison Blanche, le 30 mai 2025. © Getty

Expulser Musk? Trump va « examiner » la possibilité

Après une nouvelle passe d’armes entre Donald Trump et Elon Musk, le président américain n’écarte pas la possibilité d’expulser le patron de Tesla.

Donald Trump a déclaré mardi qu’il allait « examiner » la possibilité d’expulser Elon Musk après les déclarations incendiaires de l’homme le plus riche du monde contre le mégaprojet de loi budgétaire que le président américain cherche à faire adopter par le Congrès.

Le milliardaire républicain a également dit que la Commission à l’efficacité gouvernementale (Doge), que le patron de SpaceX et Tesla a dirigée avant de partir fin mai, pourrait s’en prendre aux subventions publiques allouées aux entreprises d’Elon Musk.

Comme un journaliste lui demandait s’il envisageait la possibilité d’expulser son ancien coéquipier, lequel est né en Afrique du Sud, Donald Trump a répondu. « Je ne sais pas. On va devoir examiner » cette option.

« On pourrait mettre Doge sur Elon. Vous savez ce qu’est Doge? Doge est le monstre qui pourrait se retourner et croquer Elon« , a ajouté Trump. Doge est chargée de sabrer dans les dépenses fédérales, parfois de façon brutale.

M. Musk, qui a quitté les affaires gouvernementales pour se concentrer notamment sur les voitures électriques Tesla, avait taclé le vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump qui selon lui « augmente de manière record le plafond de la dette de 5.000 MILLIARDS DE DOLLARS ».

« Elon obtient peut-être plus de subventions que tout autre individu dans l’histoire, de loin, et sans ces subventions, Elon aurait probablement dû fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud », avait déjà rétorqué Donald Trump mardi sur son réseau Truth Social.

« Plus de lancements de fusées, de satellites ou de production de voitures électriques et notre pays économiserait une FORTUNE », a-t-il ajouté.

Cette passe d’armes ne date pas d’hier. Les deux hommes, qui ont été très proches pendant la campagne du républicain et au début de son second mandat, se sont déjà déchirés publiquement, dans des registres tant professionnels que personnels.

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