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Les syndicats de la Défense quittent prématurément une réunion avec Theo Francken: «Un mépris flagrant»

Mardi, les quatre syndicats des militaires ont quitté de manière prématurée les discussions avec le ministre de la Défense, Theo Francken.

Les quatre syndicats des militaires ont quitté prématurément des discussions avec le ministre de la Défense Theo Francken mardi. Lors de cette réunion, ce dernier devait présenter les mesures prévues dans le cadre de l’harmonisation du régime de pension des militaires. «Le ministre ne répond à aucune de nos attentes», regrette le dirigeant responsable du SLFP Défense, Boris Morenville.

«Plan social ou déclaration de guerre ?», s’interroge de son côté le front commun syndical. Selon ce dernier, les propositions mises sur la table impliquent des conditions de travail précaires, un manque criant d’attention pour le bien-être des militaires, ainsi qu’une absence structurelle de reconnaissance.

«Les militaires restent une main-d’œuvre bon marché, disponible à tout moment et partout, sans les droits ou la rémunération qui devraient aller de pair avec cette disponibilité», déplorent en outre les syndicats. Les mesures présentées témoignent en effet «d’un mépris flagrant» envers le métier de militaire et menacent «de saper l’équilibre» de leur statut, ajoutent-ils.

Dans le viseur des quatre organisations syndicales se trouve également l’attitude du chef de la Défense Frederik Vansina, qui «préfère manifestement investir dans du matériel coûteux, comme des F-35 supplémentaires, plutôt que d’assumer pleinement son rôle d’employeur en défendant son personnel.»

Les représentants des militaires exigent dès lors une réponse écrite à leurs questions en suspens d’ici le 6 juin, comprenant un plan social «équilibré et acceptable.»

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